politiques les plus certains qu’apparaît l’influence de ces porteurs de titres ottomans.
Vous savez bien au contraire qu’une campagne financière est dirigée contre moi, monsieur Jaurès. Vous le savez parfaitement.
Monsieur le ministre des Affaires étrangères, je ne sais pas et je n’ai pas à savoir s’il y a des campagnes financières engagées pour ou contre vous, et je vous prie de penser, lorsque j’apporte à cette tribune l’analyse de la situation générale du pays, qu’il n’est jamais entré dans ma pensée de mêler votre personne à ces sortes de questions et à ces sortes de différends. Mais j’imagine que vous ne contestez pas mon droit, étudiant les documents diplomatiques, d’y relever l’action certaine, que vous avez jugée certainement légitime, de grands intérêts qui à nos yeux ne doivent pas peser autant dans cette question orientale que d’autres intérêts plus généraux, plus humains.
Vous avez dit à cette tribune, monsieur le ministre des Affaires étrangères, en réponse à notre interpellation du 3 novembre, que le passage du tsar Nicolas à Paris avait été l’occasion d’un entretien entre le