Page:Jaurès - Action socialiste I.djvu/530

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reurs sont contents d’elle. Mais il y a eu, dans l’attitude de l’Angleterre en Arménie, en Grèce, en Crète, quelque chose d’énigmatique et d’inquiétant ; et il est temps de mettre les Anglais à la raison. Voilà le plan qui s’ébauche sous nos yeux, et avec la complicité de nos gouvernants.

Quand donc la Révolution sociale permettra-t-elle à la France trahie de n’être ni anglaise ni prussienne ni russe, mais française et humaine ?


« La Petite République » du 4 septembre 1897

De parti pris, on a réduit l’alliance franco-russe à une combinaison gouvernementale en vue d’intérêts réactionnaires. En Russie, c’est le caractère dominant des fêtes de Saint-Pétersbourg, et, pour qu’on ne m’accuse pas de déformer la réalité, je veux citer les paroles par lesquelles l’envoyé spécial du Télégramme, journal de M. Rességuier et organe gouvernemental du Sud-Ouest, résume son impression, dans le numéro du mardi 31 août : « On ne peut s’empêcher de remarquer que le président de la République a été trop rarement mis en contact avec la foule, dans sa visite à Saint-Pétersbourg. Cette visite n’a duré qu’une demi-journée. Il n’y a pas eu de cérémonie à laquelle la foule ait pu assister. La pose de la première pierre