Page:Jaurès - De la realite du monde sensible, 1902.djvu/142

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ligibles qui, chacune à sa manière, expriment l’être.

Nous avons donc vu qu’au fond du mouvement il y avait l’être, que l’être pouvait s’entendre soit comme acte, soit comme puissance ; que, comme puissance, il s’exprimait surtout dans la quantité ; que, comme acte, il s’exprimait surtout dans la forme. Si nous retrouvons dans la sensation la quantité et la forme, et des formes distinctes, intelligibles, essentielles, nous aurons rapproché la sensation et le mouvement ; nous les aurons réconciliés dans l’être.