de condensation et de vulgarisation pourra mettre à la portée de tous, même de ceux qui disposent de peu de temps pour l’étude, l’essentiel du savoir humain. Noble pensée qui atteste un grand souci de l’universelle culture humaine, et aussi peut-être dédain superbe d’un grand seigneur de l’esprit à l’égard de l’énorme fatras livresque.
« L’esprit se soulage par l’espoir que cette multitude immense de productions tant de fois répétées par l’art et qui n’aurait jamais dû exister, du moins n’existera pas toujours ; qu’enfin les livres qui ont fait tant de bien aux hommes ne sont pas destinés un jour à leur faire la guerre et au physique et au moral. Or, c’est du sein des bibliothèques que doit sortir le moyen d’en accélérer la destruction. »