consternés de la valeur de nos troupes. À deux heures ils firent leur retraite dans le plus grand désordre. Nos troupes occupaient alors tout le terrain des ennemis, jonché de morts et de blessés, des deux parts. Sa perte était considérable, et sa consternation si grande qu’il traversa, mais sans s’arrêter…
« Les troupes qui avaient déjà bivouaqué depuis trois jours, qui n’avaient pas pu faire la soupe le jour de cette terrible bataille, montraient toujours la même ardeur, et me demandaient avec instance de marcher à Mons et de l’escalader… »
Dans sa lettre à la Convention, Dumouriez dit : « Tous les corps de l’armée ont donné ; tous les individus ont combattu personnellement. »
Ce qui fait visiblement la puissance et l’élan de cette armée, c’est que les forces de tradition et les forces de Révolution sont merveilleusement fondues en elle. Quand je parle des forces de tradition, je ne parle pas des