chacun de ses pas. Ce spectre horrible qui parle de titres, de féodalité, de
parchemins, alors que des gens raisonnables parlent de vérité, de liberté, de nation et de droit humain, ne peut être chassé que si on marche sur lui la dague
au poing.
« Laissons cette image, voici ce que je dis en paroles précises : La force des armes peut contraindre l’Empire allemand à des concessions ; elle peut l’obliger à reconnaître Mayence comme un État libre, qui a le droit de se constituer lui-même. Mais pendant que la République française est engagée encore en une lutte sanglante avec la Prusse et l’Autriche, croire que Mayence obtiendra par des négociations que l’Empire allemand reconnaisse sa constitution, c’est une preuve de courte vue politique qui ne peut s’excuser que par l’extrême inexpérience. »