16 janvier à la Convention, juste à temps pour presser de sa parole et pour assurer de son vote la mort du roi.
La Convention n’était pas arrivée sans peine à fixer l’ordre dans lequel seraient posées les questions. Elle n’y réussit, dans la séance du 14, qu’après cinq heures de tumulte et de débats violents. L’ordre qui prévalut enfin est celui qui fut proposé par Boyer-Fonfrède :
« 1o Louis est-il coupable de conspiration contre la liberté de la nation et d’attentat contre la sûreté générale de l’État ?
2o Le jugement, quel qu’il soit, sera-t-il envoyé à la sanction du peuple ?
3o Quelle peine lui sera-t-il infligée ? »
Cet ordre était logique, et il permettait vraiment à la pensée de tous de s’affirmer. L’historien conservateur, M. Dareste, préoccupé de démontrer, sous des formes discrètes, que le jugement du roi fut conduit par la violence et