à six heures du matin. Il se termine à sept heures du soir » (L’Assistance publique à Paris pendant la Révolution, par A. Tuetey, t. IV, p. 656) ; et en dehors du traité — dont il sera question plus loin — conclu avec le nommé Sykes, approuvé par le Directoire le 2 fructidor an IV (19 août 1796) et fixant, pour des enfants et des jeunes filles la journée de travail à douze heures, je n’ai que quelques indications indirectes qui, bien que puisées en partie dans
des publications postérieures à ma période, mais étant présentées par celles-ci comme chose toute naturelle, ne devaient pas, au moment où elles ont été publiées, avoir un caractère de nouveauté.
Par exemple, Chaptal (De l’Industrie française, t. II, p. 15) suppose pour les filatures un travail de 300 jours par an et de douze heures par jour ; le rapport de Bardel, Molard, etc., déjà cité, qu’on trouve dans le numéro de frimaire an XII (novembre 1803) du Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, décrivant l’assortiment de machines de Bauwens