Page:Jaurès - Histoire socialiste, VI.djvu/383

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rang que les évêques de mes États. Je ne craindrai pas de réunir les Églises gallicane, italienne, allemande, polonaise dans un concile pour faire mes affaires sans pape et mettre mes États à l’abri des prêtres de Rome… En deux

(D’après un document de la Bibliothèque Nationale.)

mots, c’est la dernière fois que j’entre en discussion avec cette prêtraille romaine… Je n’ai jamais demandé autre chose qu’un accommodement. Si Rome n’en veut point, qu’elle ne nomme point d’évêques ; mes peuples vivront sans évêques, mes églises sans direction, jusqu’à ce qu’enfin l’intérêt