Page:Jaurès - Histoire socialiste, VII.djvu/23

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à demi sincère quand il disait que la France seule avait le droit de modifier son gouvernement. Tout d’abord, il redoutait de donner un exemple, dont Napoléon debout pouvait tirer toute la conclusion en allant, par voie de représailles, édifier et détruire à son gré.


On sait ce qu’en vaut l’aune.
(D’après un document de la Bibliothèque Nationale.)


Et puis, surtout, Alexandre avait appris ce qu’il en avait coûté à la coalition de 1792 de vouloir donner aux Français des leçons constitutionnelles appuyées par des baïonnettes. Le manifeste de Brunswick avait été expié cruellement. Il ne fallait pas recommencer, blesser le sentiment de l’indépendance. Il le fallait d’autant moins