Page:Jaurès - Histoire socialiste, VIII.djvu/315

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métropole et ceux des colonies. On n’en devait pas moins dans l’avenir poursuivre et développer le système de la taxation du sucre, considéré encore comme denrée de luxe et non comme aliment de première nécessité. Mais, à l’époque dont nous parlons, la France n’étant pas arrivée à l’énorme développement de production sucrière qu’elle a pris depuis, les capitalistes ne s’étaient pas encore concertés pour constituer le monopole de la raffinerie et se faire octroyer des primes d’exportation. Le consommateur n’en payait pas moins une lourde dîme aux fabricants.

(D’après un document de la Bibliothèque Nationale.)


Après la discussion de la loi des sucres, le ministère ne se sentit pas la force