Page:Jaurès - Histoire socialiste, XIII.djvu/125

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Mantes (V.). Son Tiers-État demande le partage des biens communaux, I, 208 ; vente des biens nationaux, 491.

Manuel. Suspendu par le Directoire du département. Il, 1236 ; 111, 9 ; 38 ; 219 ; veut obliger tout culte à s’enfermer dans son temple, 219 ; 234 ; IV, 953.

Manuel. Demande la nomination au trône de Napoléon II, VII, 63 ; 74 ; 121 ; élu en 1818, 128 ; 140 ; sa défense de la liberté industrielle et de la liberté de la presse, 146 ; 150 ; 152 ; 155 ; 158 ; 159 ; 174 ; 186 ; son expulsion, 190 ; sa mort, 191.

Manuel électoral, X, 158.

Manufactures. Le régime de la manufacture en Allemagne, III, 453 et sq ; développement et conditions des manufactures de 1794 à 1800, V. 240.

Marais (Dessèchement des). Édit du 14 janvier 1763, I, 184.

Marais. Centre de la Convention, IV, 12O3 ; défendu par Robespierre, 1744.

Marais (Section du), III, 391 ; 392 ; IV, 1258 ; 1259 ; 1387.

Marant, député à la Législative, protectionniste, 11, 1032.

Marat. Commence à publier le i3 septembre 1789, I, 332 ; il avertit le peuple des manœuvres de la Contre-Révolution, 333 ; il demande dès la première heure la concentration du pou VOIR révolutionnaire, 335 ; il dénonce furieusement l’Assemblée de l’Hôtel-de-Ville, 335 ; sa pensée est incertaine et encore incohérente, 336 ; mais il éveille la conscience révolutionnaire du peuple, 336 ; il proteste contre la loi du marc d’argent, 431 ; combat l’impôt du quart du revenu en 1789, 435 ; son opinion sur le décret colonial de mai 1791, 572 ; il conçoit le prolétariat surtout comme une force politique nécessaire à la Révolution, 575 ; son idée de Fédération séparée, 576 ; il veut opposer aux nobles, ennemis de la Révolution, et aux bourgeois qui la trahissent, le prolétariat et la petite bourgeoisie, 576 ; en échange, il propose aux travailleurs un premier programme ouvrier, 578 ; il proteste contre la suppression des jurandes et maîtrises, 578 ; incohérence de ses idées sur ce point, 580 ; 600, 601, 6o3 ; informé du conflit du bâtiment, il ne proteste pas contre la loi Le Chapelier parce qu’elle entrave la lutte ouvrière, mais parce qu’elle isole les citoyens et les empêche de s’occuper de la chose publique, 612-616 ; 626 ; il devine l’intrigue de la cour, 670 ; il est informé en mars que la résolution de fuir est prise par le roi, 671 ; ses attaques contre Mirabeau, même au moment de sa mort tournent à la gloire du tribun, 680 ; ses articles sur la fuite du roi, 699 et sq ; ce qu’ils peuvent contenir d’authentique, 702 ; comment il accoutume le peuple à la thèse des modérés, après Varennes, à savoir que le roi a été mal conseillé, 704 ; son article du 21 juin 1791, 706 ; ses relations avec Vadier, 718 ; 732 ; 750.

Il ne critique que vaguement et indirectement le discours de Brissot du 20 octobre 1791, II, 800 ; 814 ; sa crise de désespoir à la fin de 1791, 816 et sq ; à l’occasion du décret sur les émigrés il veut ramener à la lutte intérieure, 847 ; le 1er décembre 1791, il entame brusquement la campagne contre la politique belliqueuse des Girondins, 871 ; comparé à Hébert, 1O51 ; il reparaît en avril 1792, 1060 ; 1167 ; il combat le projet de camp sous Paris, 1176 ; c’est lui qui alors semble accuser Paris, 1178 ; il relève la tête pour accuser La Fayette en 1792, 1242 ; peu écouté et découragé en juillet 1792, 1242 ; ses idées sur les enrôlements civiques, 1250.

Il se fait le journaliste de la Commune, III, 2 ; il lui trace son programme et retrouve confiance, 3 et sq ; il excite au massacre, 26 et sq ; et veut fermer la Convention à la Gironde, 30 ; 36 ; 67 ; son rôle dans les massacres de septembre, 69 et sq ; 72 ; il déplore les massacres surtout comme ruineux pour la Commune, 75 et sq ; élu à la Convention, 98, 102 ; il s’était cru vaincu aux élections de la Convention, 120 ; 133 ; il formule la revendication des pauvres, 138 ; 152 ; il est un isolé au début de la Convention, 368 ; son attitude défensive, il renonce à son plan de dictature prévôtale, 370 et sq ; désavoué par Danton, 379 ; il se défend contre les accusations des Girondins 382 ; ses appréciations successives des massacres de septembre, 384 ; comment il échappe à cette première attaque, 385 ; 398 ; sa prudence en octobre 92, 399 et sq ; son sens nouveau des responsabilités ; élargissement de ses vues, 406 et sq ; ses vues sur la politique extérieure, 407 ; 548 ; IV, 859 ; il veut que Louis XVI soit jugé avec apparat et sévérité, 860 ; 864 ; 870 ; son impression sur Louis XVI à la barre, 872 ; 876 ; 878 ; 879 ; 929 ; 942 ; 956 ; prudence de sa politique extérieure en décembre 92 ; 969 ; il désavoue les pétitionnaires, 1020 ; ce n’était pas un démagogue vulgaire, 1023 ; son article du 25 février 1793, 1030 ; il dut en être penaud. 1032 et sq ; 1063 ; son attitude envers Dumouriez, de janvier à mars 1793 ; 1008 et sq ; son changement d’attitude montre sa bonne foi révolutionnaire, 1103 ; sa politique d’union et d’espérance, 1105 et sq ; il s’épanouit et s’adoucit, 1108 ; son accord nouveau avec la Montagne, 1110 ; il la défend contre les Enragés, 1110et sq ; son système financier, impraticable d’ailleurs, l’éloigné encore des Enragés, 1113 et sq ; son union à Robespierre et Danton, 1115 ; son idée dictatoriale lui fait souhaiter la