Page:Je sais tout magazine - Le Retour d'Arsène Lupin, partie 2.djvu/13

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me parler de l’affaire du diadème… (À d’Andrésy.) Tu connais, sans doute ? M. Guerchard, inspecteur de la Sûreté… M. le comte d’Andrésy.


Prenez garde, ils vont vous
entendre… soulevez le loquet

Guerchard. — Ah ! monsieur, je comptais justement aller chez vous.

D’Andrésy. — Ah !

Guerchard. — Oui, pour ce que vous m’avez fait demander par votre secrétaire. C’était trop naturel. Le neveu du duc de Charnacé ! le fils du comte d’Andrésy, l’ancien ambassadeur ! J’ai toujours eu les plus excellentes et les plus flatteuses relations avec votre famille. Alors, j’allais porter… mais puisque j’ai l’honneur de vous rencontrer, voici… (Il lui remet une enveloppe.)

D’Andrésy. — Je suis votre obligé, monsieur Guerchard. Vous me donnez l’occasion de vous remercier de vive voix, ce que je n’aurais pas manqué de faire par écrit si je n’avais eu ici le plaisir de vous serrer la main. À bientôt, j’espère.

D’Andrésy. — Monsieur le comte…

Georges, reconduisant d’Andrésy. — Dis donc… viens me prendre pour le dîner… Mais, qu’est-ce que Guerchard t’a remis là ?

D’Andrésy. — Un coupe-file !

(Il sort.)


RIDEAU