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Page:Jean Jaurès et les causes de la guerre (discours prononcé à Lyon-Vaise le 25 juillet 1914), troisième édition, 1919.djvu/16

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L’Humanité du 26 août 1915 a reproduit cet article, et le citoyen Renaudel en contesta l’exactitude avec véhémence. Mais, au même moment, le Labour Leader, organe officiel de nos camarades socialistes anglais de l’Independent Labour Party, était poursuivi pour avoir reproduit, en Angleterre, l’article de la Berner Tagwacht. Ils firent appel au témoignage du citoyen Jean Longuet, député de la Seine, qui leur adressa (Labour Leader du 7 septembre 1915) le télégramme suivant :

« Rappoport, écrivain d’origine russe, naturalisé français. Il est l’auteur de plusieurs œuvres sociologiques, journaliste de talent. Son article dans le journal de Berne, exact avec quelques exagérations. » Longuet, député.

Le Labour Leader fut acquitté. Depuis, à la Fédération de la Seine, puis au Congrès National Socialiste de décembre 1915, le citoyen Mayéras, député de la Seine, a plus brutalement encore, si brutalement que nous ne croyons pas possible de reproduire ici ses paroles, confirmé et précisé les paroles énoncées par Jaurès, le 31 juillet 1914, dans l’antichambre du cabinet de M. Viviani. Et nous n’avons donné ces précisions, que nous compléterions si on nous y obligeait, que pour couper court aux affirmations intéressées de ceux qui accusent la minorité socialiste et syndicaliste d’abuser déloyalement des paroles et de l’autorité des écrits de Jaurès.



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