Page:Jean Paul - Pensées, 1829.djvu/114

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Notre éternelle volonté poursuit toujours son cours en nous comme un fleuve ; les passions n’en sont que les cataractes.


Tous les jeunes gens croient que personne n’éprouve ce qu’ils ressentent, et cependant tous les jeunes gens se ressemblent.


La louange est et plus rare et plus difficile que la flatterie.


Les fleuves les plus rapides sont en même temps les moins limpides ; ils s’épurent en coulant plus paisiblement.


Il n’est personne au monde qui ait quel-