onsieur, parce que l’heureuse memoire de celuy par le moyen duquel Dieu m’a fait voir les choses dont j’ay basti la presente Histoire, me convie d’en faire recognoissance : puis que luy avez succedé, ce n’est pas sans cause, que je pren maintenant la hardiesse de vous la presenter. Comme doncques mon intention est de perpetuer icy la souvenance d’un voyage fait expressement en l’Amerique, pour establir le pur service de Dieu, tant entre les François qui s’y estoient retirez, que parmi les Sauvages habitans en ce pays-là ; aussi ai-je estimé estre mon devoir de faire entendre à la posterité, combien la louange de celuy qui en fut la cause & le motif doit estre à jamais recommandable. Et de fait osant asseurer, que par toute l’antiquité il ne se trouvera, qu’il y ait