Je confesse mon crime, il est grand en effet,
Mais l'amour est auteur de ce mal que j'ai fait,
J'avais ce seul moyen d'expliquer ma pensée,
À cet aimable objet, dont mon âme est blessée.
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Non, ne pardonnez point.
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Dieux ! Que de lâcheté,
Tu consultes perfide, en cette extrémité ?
Tu n'es pas un objet digne de mon courage.
Et mon valet suffit pour punir cet outrage,
Fais périr ce voleur.
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Qu'il meurt de vos coups,
Je ne me trouve pas maintenant en courroux.
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L'agréable combat !
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Quoi tu souffres ce traître,
Et ne prends point de part aux affronts de ton maître ;
Lâche, craint d'en avoir en sa punition ;
Mais je fais trop longtemps languir ma passion ;
Il faut priver du jour cet objet de ma haine,
Et moi-même, je dois, me donner cette peine.
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Comment point de pardon ? Et la vaillance même,
Ne considère pas un repentir extrême ;
Ajoutez cette gloire à vos rares vertus.
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Je n'ai point de pitié pour des cœurs abattus,
Je pardonne ton crime, et je punis la crainte