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Son entremise est vaine.
Hémon
Ô constance barbare !
Créon, à Étéocle
Enfin le champ est libre, et rien ne vous sépare : [645]
Qui ne presse faiblit l'effet de grands projets.
Vengez-vous, vengez-vous, et vengez vos sujets.
Eteocle
Votre intérêt, Créon, vous meut plus que ma gloire ;
Vous pressez le combat et craignez la victoire.
Vous savez qu'après nous le sceptre des Thébains, [650]
Par ordre et droit de sang, doit passer en vos mains.
Mais les garde le ciel de votre tyrannie !
Voici par quoi sera votre attente bannie :
Choisissons ici près un champ plus spacieux
D'où l'un et l'autre camp nous considère mieux, [655]
Et que le sort après conduise l'aventure.
Polynice
Faisons tôt.
Hémon
Ô journée honteuse à la nature !
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