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Page:Jetté - Vie de la vénérable mère d'Youville, 1900.djvu/154

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dérable. Lorsque les Sœurs de la Miséricorde eurent franchi les premières difficultés d’une fondation, les Sœurs Grises se virent obligées de leur réclamer, pour aider à payer les nourrices et l’entretien de ces enfants, une légère contribution de cinq piastres par enfant. Enfin, il y a quelques années, ne pouvant plus suffire à recevoir les nombreux enfants qu’on leur apportait chaque jour, les Sœurs Grises décidèrent de n’accepter que ceux nés en dehors de l’hôpital de la Maternité. Les religieuses de la Miséricorde ont ainsi le soin et la charge entière des enfants nés dans leur hospice, et elles se trouvent, en conséquence, à cause du but spécial de leur fondation, partager aujourd’hui avec les Sœurs Grises la belle œuvre des enfants trouvés, due à l’initiative de la Vénérable Mère d’Youville.