Page:Jika - La foi et la raison.djvu/163

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ment sain et que toutes les facultés cérébrales présentent leur maximum de vigueur, et son activité aux deux époques de la vie où ces facultés sont moins développées ; le défaut de convictions religieuses chez un grand nombre d’hommes supérieurs, et la fermeté de ces convictions, au contraire, chez des simples ; toutes ces constatations, absolument opposées aux caractères propres aux facultés cérébrales, peuvent…

— Pardonne, si je t’interromps. Tu viens de parler en matérialiste. Tu oublies que je crois à un principe supérieur à la matière. Le cerveau conçoit, je le veux bien, mais il conçoit parce que l’âme le fait concevoir. De même que l’intelligence, la volonté et la mémoire, la croyance est un attribut de l’âme. Peu importe le cerveau, sans l’âme, il est inerte. Tes facultés cérébrales ne sont donc, en réalité, que des facultés de l’âme, et celle-ci, étant d’essence divine, n’est pas assujettie à des lois.

— D’après ton hypothèse, la différence de mode de fonctionnement des facultés ne tiendrait donc pas à la différence de structure des cellules cérébrales, mais au bon plaisir