existe d’autres mines d’argent sur le plateau de Brandes, mais elles sont abandonnées.
Les gisements de cuivre sont celui des Allières, qui renferme du cuivre jaune et du cuivre gris argentifère ; ceux de Brandes, de l’Herpie, du Lac-Blanc, d’Ornon ; les filons de cuivre gris d’Oulles, qui ne peuvent donner lieu à aucune exploitation régulière ; ceux d’Oz, qui sont exploités, et surtout les mines de cuivre du vallon de Theys. On a reconnu à diverses époque l’existence du mercure à Prunières, aux Chalanches et à Saint-Arey.
L’Isère renferme un grand nombre de mines de fer, (237,000 quintaux métriques de minerai chaque année), dont les plus importantes sont celles du pays d’Allevard, célèbre par ses richesses métallurgiques : indépendamment de toutes les variétés du fer carbonaté, on y trouve les fers oligiste, micacé, hydraté, sulfaté, etc. Les mines de fer du pays d’Allevard s’étendent sur les communes d’Allevard, de la Ferrière, de Saint-Pierre-d’Allevard et de Pinsot. On rencontre également du minerai dans tout le vallon de Vaulnaveys, dans les vallées de la Romanche et de l’Olle, dans le canton de la Mure, à Saint-Quentin et à la Verpillière, dont les minerais alimentent les forges et les fonderies de Vienne.
On exploite des mines de plomb aux environs de Vienne. Celles du Mont-Pipet sont abandonnées. On trouve aussi du plomb aux environs d’Oulles, à Theys, etc. — Le cobalt ne se rencontre à l’état natif que dans les filons d’argent des Chalanches. Il en est de même du nickel et de l’antimoine. — On a reconnu l’existence de plusieurs gîtes de zinc sulfuré dans le département de l’Isère ; les principaux sont celui de Laffrey et celui de Séchilienne.
On rencontre du cristal de roche à Mizoën et à Mont-de-Lans, et, sur le territoire de Vaujany, l’émeraude blanche et verdâtre.
Les carrières de marbre de l’Isère se trouvent dans l’arrondissement de Grenoble. Ce sont celles de la vallée de la Bonne (blanc, rose et vert), des Chalanches (marbres blanc et gris), de l’Échaillon (teinte rosée), de Laffrey (gris blanchâtre). La carrière du Peychagnard, au-dessus de la Mure, donne un marbre noir mélangé de blanc. Les environs de Theys fournissent des blocs de marbre noir à veines jaunes. Les produits du Valsenestre sont, dit-on, préférables au marbre de Carrare. Citons aussi les carrières de Vaujany (marbre blanc), sur la rive droite du Flumet ; le marbre noir de Corps et d’Angray, la brèche du Fresney, le marbre jaune de Sassenage, le marbre gris noir à veines blanches de la Porte-de-France, à l’entrée de Grenoble, et surtout la serpentine de la Rochette. La serpentine, presque sans veines et sans fissures, se travaille facilement au tour et pourrait servir à