Ornacieux, 419 hab., c. de la Côte-Saint-André. → Restes d’un château qu’habita le baron des Adrets.
Ornon, 561 hab., au pied du Taillefer (2,861 mèt.), c. du Bourg-d’Oisans.
Oulles, 239 h., c. du Bourg-d’Oisans.
Oyeu, 801 hab., c. de Virieu.
Oytier-et-Saint-Oblas, 841 hab., c. d’Heyrieu.
Oz, 809 hab., c. de Bourg-d’Oisans. → Restes de fortifications. – Cascade de la Pisse. – Lac de la Fure.
Pact, 791 hab., c. de Beaurepaire.
Pajay, 676 h., c. de la Côte-St-André.
Paladru, 908 hab., près du lac de ce nom, c. de Saint-Geoire.
Pancrasse (Saint-), 303 hab., c. du Touvet. → Grottes. — Trou du Glas, dont l’entrée est presque constamment obstruée par des neiges et des glaces ; le Guiers-Mort y prend sa source.
Panissage, 321 hab., c. de Virieu.
Panossas, 407 hab., c. de Crémieu.
Parizet, 914 hab., c. de Sassenage. → Sur un mamelon, débris de la tour Sans-Venin (xiie s.), autrefois l’une des sept merveilles du Dauphiné, sujet d’une foule de légendes. – Désert de J.-J. Rousseau, ravin pittoresque.
Parmilieu, 625 hab., c. de Crémieu. → Grotte du Puits de Jacob.
Passage (Le), 838 h., c. de Crémieu.
Passins, 1,083 hab., c. de Morestel. → Beau château moderne.
Paul-d’Izeaux (Saint-), 534 hab., c. de Tullins.
Paul-de-Varces (Saint-), 616 hab., c. de Vif.
Paul-lès-Monestier (Saint-), 294 hab., c. de Monestier-de-Clermont.
Péage-de-Roussillon (Le), 1,632 hab., c. de Roussillon.
Pellafol, 567 hab., c. de Mens. → Montagne de l’Obiou (2,793 mètres). — Belle source des Gilins.
Penot, 511 hab., c. de Saint-Étienne.
Percy (Le), 260 hab., c. de Clelles.
Périer (Le), 694 hab., c. de Valbonnais. → Belle cascade de la Malsanne, haute de 40 mètres.
Pierre (La), 214 hab., c. de Goncelin. → Carrières d’albâtre formant une grotte à stalactites. – Vieille tour.
Pierre-Châtel, 1,160 h., c. de la Mure.
Pierre-d’Allevard (Saint-), 1,975 hab., c. d’Allevard. → Église romane ; beau clocher ogival. — Tour d’Aquin, le château de la Roche-Commiers, bâtis sur les contre-forts du mont de Saint-Pierre (1,200 mètres).
Pierre de-Bressieux (Saint-), 1,243 hab., c. de Saint-Étienne.
Pierre-de-Chandieu (St-), 1,257 h., c. d’Heyrieu. → Château féodal.
Pierre-de-Chartreuse (Saint-), 1,567 hab., c. de Saint-Laurent-du-Pont. → Le Désert, gorge pittoresque, conduit au monastère de la Grande-Chartreuse ; l’entrée en est formée par 2 rochers, presque à pic, d’environ 100 mètres de haut., si rapprochés, que le Guiers-Mort remplit seul l’espace qui les sépare ; le pont en pierre, d’une arche, est défendu par des bâtiments percés de meurtrières. — Le monastère est bâti à 977 mètres d’altitude dans la gorge du Cosson, sur une prairie en pente rapide, et qu’entourent d’un côté des forêts, de l’autre, les rochers nus et escarpés du Grand-Som. Les nombreux corps de logis, d’un style simple, sont surmontés de quelques tourelles. À gauche de la porte d’entrée est un corps de logis où les visiteurs pauvres sont hébergés gratuitement ; les femmes n’entrent jamais au couvent et sont reçues dans un bâtiment séparé, nommé l’infirmerie. La cour carrée qui s’ouvre en face de la porte renferme 2 bassins circulaires alimentés par la source de Saint-Bruno. Au delà, un large perron conduit à l’entrée d’un corridor de 130 mètres de long., où viennent aboutir toutes les galeries qui mettent en communication les diverses parties du monastère ; à droite et à gauche s’ouvrent 4 grandes salles où sont reçus les étrangers. Plus loin sont la chapelle domestique, l’église, le réfectoire, la cuisine (table de marbre d’un seul bloc, longue de 9 mètres), la dépense, les cellules, le logement du père général et la bibliothèque (6,000 vol.). L’église est assez élégante. Au-dessous de la bibliothèque est une chapelle décorée d’un assez bon tableau et d’un autel en mosaïque fait avec les racines de différents arbres. La salle du Cha-