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DICTIONNAIRE DES COMMUNES.

sieurs usines, et de l’Eau-Rousse, chargée de dépôts ferrugineux. — Rocher de la Dent-de-Burgin.

Aillon-le-Jeune, 649 h., c. du Châtelard. → Dans un défilé, restes de la chartreuse d’Aillon, fondée en 1184. — Ancienne chapelle de la Courrerie.

Aillon-le-Vieux, 586 h., c. du Châtelard.

Aime, 960 h., ancienne ville d’Axuma, ch.-l. de c., arr. de Moûtiers, riche en antiquités, sur l’Isère, dans la partie la plus riante de la Tarentaise. → Marmite du Géant, rocher de forme singulière, sur le monticule du Châtelard. — Restes des fortifications romaines de l’antique Axuma, une des capitales des Centrons (avec Moûtiers) ; inscriptions en l’honneur de Trajan. — Dans l’église paroissiale, statue équestre, en bois, de saint Martin (xiie s.) et stalles sculptées du xviie s. — Église Saint-Martin (mon. hist.), construite avec des débris romains (inscriptions) ; beaux restes de peintures du xiiie s. ; crypte du ixe s. ; un souterrain mène de cette crypte à la tour Saint-Sigismond (belle vue). — Vieille tour de Montmayeur.

Aiton, 858 h., c. d’Aiguebelle.

Aix-les-Bains, 8.328,h., ch.-l. de c., arr. de Chambéry, importante station thermale, connue des Romains seulement sous le nom d’Aquæ Domitianæ, puis d’Aquæ Gratianæ. → Il reste (mon. hist.) de l’époque romaine le bain romain servant aujourd’hui de cave à la maison Chabert ; curieux cadran ou gnomon) ; les ruines d’un temple de Diane ou de Vénus (mon. hist.) ; et l’arc de Campanus (iiie ou ive s.), qui paraît avoir fait partie d’un tombeau (inscriptions). — Château du (xive s. (escalier de la Renaissance), renfermant, outre l’Hôtel de ville, la bibliothèque publique et celle du Club Alpin. — Musée Lepic (antiquités lacustres du lac du Bourget, objets d’art, tableaux). — Établissement thermal, construit de 1779 à 1783 par Victor-Amédée III, roi de Sardaigne, agrandi de 1857 à 1880 ; curieuse galerie de captage de la source de Saint-Paul (grottes). — Casinos du Cercle et de la Villa des Fleurs. — Hôpital fondé en 1813 par la reine Hortense. — Asile protestant. — Parc. — Promenade du Gigot. — Champ de courses ; tir aux pigeons et tir national. — Roche du Roi, où se voient les anciennes carrières des Romains. — Établissement thermal de Marlioz.

Albane, 339 h., c. de Saint-Jean-de-Maurienne.

Albens, 1,779 h., ch.- l. de c., arr. de Chambéry, au confluent de la Daisse et de l’Albenche.

Albertville, 6,371 h., ch.-l. d’arr., dans un bassin riant et fertile, sur l’Arly, à 1,500 mèt. en amont de son embouchure dans l’Isère, est dominé par des fortifications importantes. → Albertville se compose de deux villes séparées par l’Arly et réunies administrativement en 1845 : Conflans, d’origine romaine, sur une hauteur dominant l’Arly et l’Isère, et l’Hôpital, presque en entier moderne. La ville doit son nom actuel au roi Charles-Albert. Les quartiers neufs d’Albertville, percés de larges rues, offrent des promenades variées. Parmi les monuments modernes, il faut mentionner l’hôtel de ville, le palais de justice, la salle d’asile et la sous-préfecture. — Château ruiné. — Ancien couvert converti en caserne. — A Conflans (belle vue), anciennes murailles flanquées de tours (2 portes dont une appelée la porte Tarine) ; dans l’église, belle chaire et fonts baptismaux provenant de l’abbaye de Tamié ; ancien couvent du xiie s. ; le Château-Rouge, du xie s., ancienne demeure des princes de Savoie.

Albiez-le-Jeune, 443 h., c. de Saint-Jean-de-Maurienne.

Albiez-le-Vieux, 831 h., c. de Saint-Jean-de-Maurienne.

Allondaz, 285 h., c. d’Albertville.

Allues (Les), 784 h., c. de Bozel. → La combe des Allues est un des plus gracieux vallons de la Tarentaise. — Gorge aux Pigeons, lac Bleu et autres jolis sites. — Tumuli gaulois.

Ansigny, 117 h., c. d’Albens.

Apremont, 757 h., c. de Montmélian. → Abîmes de Myans (V. Myans). — Château ruiné. — Mont de Joigny (1,578 mèt. ; belle vue).