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Page:Joanne-Géographie du territoire de Belfort,1882.djvu/30

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INDUSTRIE.

bois de Châtenois, etc. Ces forêts, vastes de 20,493 hectares, ont donné en 1877 8,542 mètres cubes de bois d’œuvre, 88,265 de bois de feu et 10,566 quintaux d’écorce à tan. Le hêtre, le chêne, l’épicéa, le sapin, le mélèze, le bouleau, le charme et le frêne sont les essences dominantes.

Comme l’indiquent les chiffres ci-dessus, la principale culture du Territoire est celle du blé, répandu surtout dans les cantons de Delle et de Fontaine. Celle de la pomme de terre est aussi fort importante. L’avoine, le seigle et l’orge se récoltent dans les parties montagneuses du pays. Les choux, dont la production augmente chaque année, servent à fabriquer la choucroute dite de Strasbourg. Le Territoire de Belfort est l’un des départements ou la culture du tabac est autorisée. Les prairies artificielles, qui, grâce à l’existence de nombreux cours d’eau, pourraient être fort belles, sont généralement l’objet de peu de soins.

En 1877, on comptait dans le Territoire 3,696 chevaux, 32 ânes, 15,213 animaux de l’espèce bovine, 4,963 moutons (4,700 kilogrammes de laine, valant 9,400 francs), 16,081 cochons, 1,946 chèvres, 3,500 chiens et 3,500 têtes de volaille. 2,380 ruches d’abeilles ont donné, la même année, 6,380 kilogrammes de miel, et 2,904 de cire.


XI

Industrie


Il existe dans le Territoire de Belfort un groupe minéralogique fort remarquable, celui de Giromagny (2,916 hectares), qui s’étend aussi sur les communes de Lepuix, d’Auxelles-Bas et d’Auxelles-Haut. Cette vaste concession, qui n’est plus