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ne se range
- Sous ses diverses loix,
- Que nostre heur, en peu d’heure
- En malheur retourné,
- Sans que rien nous demeure,
- Proye au vent est donné.
- La rose journalière,
- Quand du divin flambeau
- Nous darde la lumière
- Le ravisseur taureau,
- Fait naistre en sa naissance
- Son premier dernier jour :
- Du bien la jouissance
- Et ainsi sans sejour.
- Le fruict vengeur du pere
- S’est bien esvertué
- De tuer sa vipere,
- Pour estre apres tué.
- Joye, qui dueil enfante,
- Se meurdrist ; puis la mort
- Par la joye plaisante
- Fait au dueil mesme tort.
- Le bien qui est durable,
- C’est un monstre du Ciel,
- Quand son vueil favorable
- Change le fiel en miel.
- Si la saincte ordonnance
- Des immuables Dieux
- Forcluse d’inconstance
- Seule incogneuë à eux,
- En ce bas hemisphere
- Veut son homme garder,
- Lors le sort improspere
- Ne le peut retarder
- Que, maugré sa menace,
- Ne vienne tenir rang,
- Maugré le fer qui brasse
- La poudre avec le sang.