Page:John Ruskin par Frédéric Harrison.djvu/116

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si j’aime à dessiner — partie, je demande qui elle est — Lady (***) ; je m’appuie le dos au mur et je tire ma montre ; enfin, je puis partir. Je suis tout boudeur ce matin. — J’espère que mon père va mieux, tendresses pour vous deux. »

La lettre à son père à propos d’un lever et d’une présentation à Buckingham Palace (mai 1850) est tout aussi vivante :

« La plus extraordinaire cohue que j’aie vue de ma vie — le parterre au Surrey Theater peut être quelque chose comme cela mais rien de plus — le parquet était recouvert des débris de costumes de femmes, dentelles déchirées, fleurs tombées… La reine donnait sa main très gracieusement, mais d’un air bien ennuyé, la malheureuse ! c’était bien pardonnable avec un quart de mille carré de gens à saluer. »

Il changea alors de résidence et fit paraître un pamphlet sur l’organisation de l’Église intitulé : Notes sur la construction des bergeries ; ce n’était point un manuel pratique d’élevage comme le crurent quelques fermiers du Nord qui se plaignirent d’avoir été trompés par le titre : c’était un appel aux fidèles de la Haute Église et aux presbytériens stricts d’avoir à chercher un modus vivendi dans