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Page:John Ruskin par Frédéric Harrison.djvu/131

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Et ainsi, travaillant sans cesse, tantôt chez lu tantôt en voyage, il termina ses Modern Painter, dont le cinquième volume parut en 1860.

C’est alors que vers la quarantième année, sa produisit un grand changement dans la carrière de Ruskin. —

« Nel mezzo del cammin di nostra vita,
Mi ritrovai in una selva oscura. »

Pendant plus de vingt ans, il avait lutté pour amener le monde à honorer — d’abord Turner et ses disciples, Rossetti et ses compagnons, Giotto et les Primitifs, Titien et les derniers Vénitiens, rend voyant les peintres à l’étude de la nature, forçant les architectes à respecter la liberté des artisans Il avait conquis une des premières places en littérature, acquis une renommée sans cesse croissant comme écrivain, comme critique, comme professeur et même comme dessinateur ; mais, par se rapports avec les paysans à l’étranger et les artisans en Angleterre il avait été amené à méprise tout cela tant que sévissaient les maux qui résultent de notre état social et industriel. Il se retira donc, pour méditer dans la solitude — « che Ie diritta via era smarrita ».