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Page:John Ruskin par Frédéric Harrison.djvu/173

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gens trouvèrent étrange de voir l’auteur d’Unfo this Last, « l’homme bon, juste et miséricordieux » appuyer l’oppression illégale des faibles ; mais c’étaient ses instincts de Tory qui se réveillaient, c’était aussi, comme en beaucoup d’autres choses, l’influence de Carlyle qui se faisait sentir.

En 1871, miss Agnew épousa Arthur Severn et quitta Denmark Hill. La même année, Ruskin acquit la maison et la propriété de Brantwood sur le lac de Coniston, « la plus belle vue du Cumberland ou du Lancashire ». En décembre de cette même année, sa mère mourut, à quatre-vingt-dix ans, infirme et presque aveugle, mais ayant gardé toute sa résolution et étant restée jusqu’au dernier moment maîtresse dans sa maison. Son fils l’avait aimée, il lui avait obéi et il la pleura « avec le sentiment profond de sa perte ». Il l’inhuma à côté de son père à Shirley et inscrivit sur sa tombe l’épitaphe suivante « Jamais plus chère dépouille ne retourna à la terre, jamais existence plus pure ne fut rappelée au ciel ».

    forma, dans un camp opposé, sous la présidence de John Stuart Mill, et en faveur des nègres, comptait parmi ses membres les plus actifs, l’auteur de ce volume, M. Frédéric Harrison lui-même (Note du traducteur).