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Page:John Ruskin par Frédéric Harrison.djvu/177

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sa collaboration comme une gloire et une force pour l’université elle-même. Les conférences d’Oxford ont été réunies plus tard en volumes qui portent les titres suivants : Leçons sur l’Art (1870), Aratra Pentelici (1870, Michel-Ange et Tintoret (1870), Le Nid de l’Aigle (1873), Ariadne Florentina (1872), La Mesnie d’Amour (1873), Val d’Arno (1873), l’Art en Angleterre (1873), les Plaisirs de l’Angleterre (1884). Enfin, au cours de son enseignement il écrivit, à l’usage des voyageurs qui vont en Italie, une série de livres-guides : Les Matinées à Florence, le Repos de saint Marc et l'Académie des Beaux-Arts à Venise.

M. Edward T. Cook, un de ses disciples les plus distingués et son biographe a écrit dans ses Études sur Ruskin (1890) le passage suivant qui mérite d’être cité :

« Le charme de la voix, pendant les leçons de M. Ruskin, dégageait une influence aussi puissante que celle qui émanait de la personne même du Maître. Les volumes de ces leçons qui ont été publiés comptent parmi les plus importants en même temps que les plus soigneusement et les plus attentivement écrits de ses ouvrages, mais ils ne donnent au lecteur qu’une faible idée de la fascination produite sur l’auditeur ( « cette voix si étrange, dit M. Mallock, qui tenait souvent tout l’auditoire