Aller au contenu

Page:John Ruskin par Frédéric Harrison.djvu/274

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pôle et le Cocher au-dessus avec son étoile principale aussi brillante qu’une lampe à gaz. »

« C’est quelque chose de bien défectueux dans ce monde des étoiles qu’il ait un Charretier sans chariot et une voiture sans conducteur ; pas de voiture en effet à moins qu’on ne prenne pour une voiture le ventre de l’Ours ; mais j’ai toujours désiré savoir ce qu’est devenu Charles qui doit s’être arrêté quelque part pour boire un coup et a manqué ainsi l’occasion de devenir lui aussi une étoile. Que je voudrais donc le savoir mais je puis vous en dire là dessus encore moins que pour Thésée. L’histoire du Cocher est tout de même jolie — il donna sa vie pour un baiser et ne l’obtint pas mais devint une constellation. Ce serait un joli conte à vous faire sous le Gui ; peut-être en aurai-je le temps quelque jour ; aujourd’hui c’est des étoiles de la couronne d’Ariane que je veux vous entretenir. »

Et ainsi il est amené à se demander pourquoi toutes ces histoires d’étoiles sont grecques — et non chrétiennes, oubliant ou ignorant que les Grecs créèrent l’Astronomie tandis que les moines du Moyen Age y furent indifférents. Une vieille dame alitée et mourante, laissa 200,000 livres qu’elle ne pouvait emporter avec elle ; ces livres travaillèrent si bien qu’elles produisirent quatre pences par mi-