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Page:Joison - Le secret du cocu à roulettes ou le cadavre qui tue, 1915.djvu/49

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Nous supposâmes d’abord que Pascal Aubrant, le sosie du faux cul-de-jatte s’était noyé. Nous apprîmes par Bellay, qui s’était rendu à Suresnes, qu’il n’en était rien.

— Serait-ce un troisième sosie ? demandai-je à Lautrec.

Celui-ci secoua la tête :

— Non, dit-il.

Toute la journée, le détective parut plongé dans ses réflexions. Il était allé voir le nouveau cadavre et l’avait examiné minutieusement. Je l’accompagnais et il m’avait bien fallu reconnaître que le cadavre était bien le même que celui que nous avions vu une première fois.

Cependant, comme nous revenions, Lautrec et moi, il me sembla à différentes reprises voir passer un sourire de triomphe sur les lèvres de mon ami.

L’ayant questionné, à ce sujet, il se borna à me répondre brièvement :

— Demain vous aurez la clé du mystère.

— Demain ?