Page:Joison - Le secret du cocu à roulettes ou le cadavre qui tue, 1915.djvu/50

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— Oui, car c’est demain que j’arrêterai le comte de Riva.

Je voulus en savoir plus long ; mais Lautrec s’enferma à nouveau dans son mutisme.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le lendemain matin, j’étais au rendez-vous que m’avait fixé Lautrec. Celui-ci était accompagné de trois agents de la Sûreté. Nous partîmes. Mon ami était muet comme une carpe. Il ne nous avait pas dit où nous allions. Une heure après, nous arrivions à Suresnes, devant la villa occupée par M. Aubrant.

Bellay et deux autres agents de la Sûreté nous attendaient en se promenant dans la rue. Ils étaient armés de bêches et de pioches.

— Rien ? demanda laconiquement Lautrec.

— Rien, répondit Bellay.

Lautrec sonna. La femme de chambre vint nous ouvrir.

— Monsieur Aubrant est-il ici ? demanda le détective.

— Oui. monsieur.

— Dites-lui que M. Lautrec désire le voir.

Un instant après M. Aubrant venait à nous les mains tendue. Il nous dit qu’il regrettait que sa femme fût point là pour nous recevoir : elle avait reçu un télégramme lui