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Page:Joison - Le secret du cocu à roulettes ou le cadavre qui tue, 1915.djvu/61

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Il n’eut que le temps de le jeter dans la Seine, après lui avoir attaché une lourde pierre aux pieds.

Il n’avait pas prévu que le courant délivrerait le noyé.

Quelques jours après, le cadavre était découvert. Il fallait, dès lors, cacher l’autre cadavre, le cadavre compromettant qu’il n’avait pas enterré dans son jardin de l’avenue Victor Hugo et qu’il n’osait plus confier à la pudique Seine. Une nuit, il alla le chercher en auto et, aidé par son beau-frère, il l’enterra là où il supposait que personne n’aurait l’idée de le découvrir : dans la cave du sosie même.

Mais Lautrec avait examiné le nouveau cadavre dont l’état de conservation était vraiment trop suspect. Il avait relevé les empreintes digitales qui lui avaient permis d’établir l’identité du mort. Il en déduisit que seul le comte de Riva pouvait être le faux Aubrant et il supposa tout de suite que le cadavre du Cocu à roulettes, qu’on avait vainement cherché avenue Victor Hugo,