et d’autrui les dépositaires de l’autorité publique. Enfin, pour tout dire en un mot, elle donne à quiconque est opprimé le moyen de se plaindre et d’être entendu. On peut pardonner beaucoup à une institution qui, à travers tant d’abus, rend nécessairement tant de services.
Oui, je connais ce plaidoyer, mais faites-le comprendre, si vous le pouvez, au plus grand nombre ; comptez ceux qui s’intéresseront au sort de la presse, et vous verrez.
C’est pour cela qu’il vaut mieux que vous passiez de suite aux moyens pratiques de la museler ; je crois que c’est le mot.
C’est le mot, en effet ; au surplus, ce n’est pas seulement le journalisme que j’entends refréner.
C’est l’imprimerie elle-même.
Vous commencez à user de l’ironie.
Dans un moment vous allez me l’ôter puisque sous toutes les formes vous allez enchaîner la presse.
On ne trouve point d’armes contre un enjoue-