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- Nouvelles règles empruntées au régime industriel.
- Comment on peut se servir de la presse, de la tribune et des subtilités du droit.
- À qui il faut donner le pouvoir.
- Que par ces divers moyens on change le caractère de la nation la plus indomptable et on la rend aussi docile à la tyrannie qu’un petit peuple de l’Asie.
- Montesquieu engage Machiavel à sortir des généralités ; il le met en présence d’un État fondé sur des institutions représentatives et lui demande comment il pourra retourner de là au pouvoir absolu.
2e PARTIE. — huitième dialogue. — La politique de Machiavel en action
- On a raison, par un coup d’État, de l’ordre de choses constitué.
- On s’appuie sur le peuple et pendant la dictature on remanie toute la législation.
- Nécessité d’imprimer la terreur, au lendemain d’un coup d’État. Pacte du sang avec l’armée. Que l’usurpateur doit frapper toute la monnaie à son effigie.
- Il fera une constitution nouvelle et ne craindra pas de lui donner pour base les grands principes du droit moderne.
- Comment il s’y prendra pour ne pas appliquer ces principes et les écarter successivement.
neuvième dialogue. — La Constitution
- Continuation du même sujet. On fait ratifier par le peuple le coup d’État.
- On établit le suffrage universel ; il en sort l’absolutisme.
- La constitution doit être l’œuvre d’un seul homme ; soumise au suffrage sans discussion, présentée en bloc, acceptée en bloc.
- Pour changer la complexion politique de l’État, il suffit de changer la disposition des organes : Sénat, Corps législatif, Conseil d’État, etc.
- Du Corps législatif. Suppression de la responsabilité ministérielle et de l’initiative parlementaire. La proposition des lois n’appartient qu’au Prince.
- On se garantit contre la souveraineté du peuple par le droit d’appel au peuple et le droit de déclarer l’état de siège.