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pour objet une branche particulière de la science agricole comme la laiterie, l’art forestier, la maréchalerie, le jardinage, etc. ; nous allons rapidement les passer en revue, en commençant par :

Les Écoles spéciales de culture de prairies et de drainage, au nombre de cinq, à Dhame, Suderbourg, Siegen, Hof Geisberg et Kersch-Neuhaus.

Les Instituts pomologiques et Écoles de Jardinage en tête desquelles nous plaçons leur aînée, l’École royale de Potsdam, fondée en 1834 et qui compte une quarantaine d’élèves. Puis l’Institut pomologique de Proskau, fondé en 1868 : il avait, en 1884, 67 élèves : sa subvention est de 35 000 marks. L’École royale de pomologie et de viticulture de Geisenheim, fondée en 1872 : ses cours sont suivis par 130 auditeurs divers groupés autours de 9 professeurs, avec une subvention annuelle de 49 000 marks. Enfin, la Flora, école supérieure de jardinage, près de Cologne. Elle a pour directeur M. J. Nieprasehk. Commencée en 1872, cette école est la propriété d’une Société anonyme.

Les Écoles de Jardinage sont au nombre de trente : il serait trop long et sans intérêt de les énumérer ici ; elles sont fréquentées, en moyenne, par une vingtaine d’élèves : la plus suivit est celle de Imgenbroich, près d’Aix-la-Chapelle ; elle avait, en 1884, 136 élèves.

Il nous reste à parler des Établissement divers que nous ne ferons que mentionner. Ce sont ceux qui s’occupent de la fabrication du sucre et des spiritueux dans les fermes, les écoles de laiterie, celles qui enseignent la tenue de la maison, l’apiculture, enfin les écoles de maréchalerie.

Je termine ce qui concerne la Prusse en citant les écoles de perfectionnement au nombre de quatre cent soixante-quinze, réparties dans treize provinces.

Voyons maintenant rapidement les écoles qui existent en dehors de la Prusse, en commençant par la Bavière.

Comme enseignement supérieur et secondaire, on compte :

1° La section agronomique de l’École technique de Munich ; 2° L’École des ingénieurs agricoles ; 3° L’École centrale d’Agro-