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Page:Joly - Note sur l'enseignement agricole en France et à l'étranger.djvu/54

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fondé sur la liberté la plus entière, contrairement à ce qui se fait chez nous où l’instruction est toujours plus ou moins sous la direction de l’État, si ce n’est pour renseignement lui-même, du moins pour les examens. Aux États-Unis, les devoirs et la responsabilité de l’éducation nationale reposent sur la législation des États et sur les municipalités qui taxent directement les citoyens pour cet objet. On comptait, en 1880, deux cent vingt-six mille écoles de tous genres fréquentées par six millions d’élèves. Un acte du Congrès, en date du 2 juillet 1862, a alloué à chaque État des terrains considérables dont la vente devait faciliter les moyens de développer l’enseignement de l’Agriculture et des Arts industriels. Quelques États ont d’abord une Société centrale d’agriculture, un entomologiste spécial, un bureau de statistique en rapport avec celui de Washington, puis des collèges et des universités ou établissements d’instruction supérieure. Je citerai ceux d’Harvard et d’Amherst, dans le Massachusetts, celui de Brown dans le Rhode-Island, le Yale collège, dans le Connecticut, l’université de Michigan, à Ann Harbour, de Missouri, à Columbia, de Gornell à Ithaca, d’Arkansas à Fayetville, de Berkeley, en Californie, enfin l’Agricultural Institute de Hampton en Virginie. Plusieurs de ces universités joignent à l’enseignement agricole des cours techniques de sciences et d’arts industriels.

Après ces universités viennent une légion de collèges d’agriculture qu’il serait trop long d’énumérer ; qu’il me suffise de dire que dans le Rapport officiel, les Clubs, Granges et les associations agricoles, en général, sont au nombre de plus de cinq mille.

Toutes ce3 associations ont pour but le progrès agricole, sous toutes ses formes, y compris l’élevage du bétail, l’agriculture, la laiterie, la pisciculture, et toutes les industries y relatives.

Disons maintenant quelques mots des sociétés d’horticulture proprement dites.

Lu première a été établie à New-York en 1818 ; après elle vint celle de Philadelphie en 1827, puis celle de Boston en 1829.

Aujourd’hui, les Sociétés principales, après les trois que je viens de nommer, sont « l’American horticultural Society »