Aller au contenu

Page:Jonson,marlowe,dekker,middleton-les contemporains de shakespeare-1920.djvu/207

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Calymath

O monstrueuse trahison !

Ferneze

Une amabilité du Juif ! Car celui qui, par trahison, jurait notre perte, par trahison nous aura délivrés. Jusqu’à ce que ton père répare les dommages causés à Malte et à nous, tu demeureras ici ; Ou Malte sera libre, ou Selim ne retournera jamais dans l’Empire Ottoman.

Calymath

Laissez-moi plutôt, chrétiens, retourner en Turquie pour m’occuper personnellement de la paix. Me garder prisonnier ne vous rapporterait aucun avantage.

Ferneze

Tu demeureras prisonnier à Malte. Le monde entier viendrait à ton secours, nous saurons si bien nous garder à présent, qu’il serait plus facile à l’ennemi de boire l’Océan que de conquérir Malte. Va donc, tandis que nous prierons, ni le Hasard, ni la Fortune, mais le Ciel !



FIN.