(ŭndam) > onde ; ọmbram > ombre ; plọmbum > plomb ; ọndecim > onze ; rọmpere > rompre, etc.
O fermé libre ou entravé + y (i, c, g).
O fermé tonique suivi d’une consonne + yod, ou de c, g qui ont donné i, se joint au yod pour constituer la diphtongue oi, devenue ensuite oé, oué, oua.
Ex. :
- vọcem > voix ; crọcem > croix ; nọcem > noix[1] ;
- angustiam (lat. vulg. angọ́stiam) > angoisse ;
- jungere > joindre ;
- pungere > poindre ;
- junior > joindre, geindre, gindre[2] ;
- cuneum > cunium > coin ;
- pugnum > poing ;
- punctum > point ; dans tous ces mots ŭ tonique égale ọ fermé.
Dans les mots verecundia (lat. vulg. verecọndia), Burgundia (lat. vulg. Borgọndia) le groupe ndi donne n mouillée (suivie de e muet final), et o fermé se transforme en o ouvert, sans aboutir à oi : vergogne, Bourgogne (a. fr. vergongne, Bourgongne).
Suffixe -ọrium > -oir (dortoir, miroir, parloir, mouchoir, etc.).
Le suffixe -ŭculum, -ŭcula (lat. vulg. -ọculum, -ọcula), a donné oil, oille, puis ouil, ouille.
Ex. : fenuculum > lat. vulg. fenọclum > fenouil ; genuculum > genouil[3] ; *peduculum > peouil[4] ; veruculum
- ↑ a. fr. vois, crois, nois.
- ↑ Garçon boulanger. La forme du lat. cl. est jūnior, celle du lat. vulg. jŭnior, jọnior.
- ↑ Genoil, peoil, verroil faisaient au cas sujet singulier ou au cas régime pluriel genolz, peolz — polz, verrolz (s ajouté à il se transforme en z et fait disparaître i, qui marque le mouillement de l). Par suite de la vocalisation de l on a eu : genouz — genous, pous, verrous, d’où le singulier genou, pou, verrou.
- ↑ Cf. pouilleux, a. fr. peouilleux.