Page:Joseph Decaisne - Histoire de la maladie des pommes de terre en 1845, 1846.djvu/126

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CHAPITRE X.


De la conservation des tubercules.


Les commissions chargées, en Hollande et en Belgique, de l’examen des questions relatives à la maladie des pommes de terre, et la commission de Paris, ayant pour organe M. Payen, ont exprimé au sujet de la conservation des tubercules les idées les plus sages ; elles ont cru devoir donner, en effet, la préférence à celles de ces méthodes qui seraient d’un emploi facile et peu coûteux pour la généralité des cultivateurs ; d’acçord sur les points principaux avec les cultivateurs, elles recommandent :

1° De laisser les tubercules exposés au soleil et à l’air libre, sur le champ où ils auront été récoltés ; de les étaler après avoir effectué un premier triage ;

2° De les transporter dans une cour ou un jardin, si le temps est favorable, de les y amonceler en tas peu élevés, de manière à procéder avec facilité à un second triage ;

3° De les rentrer ensuite dans un lieu sec, couvert, sombre et suffisamment aéré (remises, granges, hangars, etc.), où on les étalera en lits de la moindre épaisseur possible, afin qu’ils puissent se ressuyer et perdre l’excès de leur