l’équation supposée
sera l’équation primitive en et en supposant l’équation
de sorte que, comme cette équation donne
on aura
et étant les deux constantes arbitraires.
Les équations de la forme
que nous venons de considérer, dans lesquelles les quantités sont les valeurs en des constantes tirées d’une équation primitive
et de ses dérivées
constituent une classe remarquable d’équations dérivées qui ont toujours une équation primitive singulière, parce que la dérivée d’une équation de cette classe a nécessairement un facteur du même ordre que l’équation.
Pour le démontrer, soit d’abord
une équation quelconque en et deux constantes et
En regardant ces constantes comme arbitraires, l’équation dont il s’agit sera la primitive d’une équation du second ordre en et qui résultera de l’élimination de et au moyen des deux équa-