Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 10.djvu/452

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La vitesse initiale, dont est le carré, doit être donnée ; si on la suppose indépendante du lieu du départ, sera une quantité constante dont la variation sera par conséquent nulle ; donc Alors la première équation se réduira à

Pour la seconde, comme rien ne détermine la valeur de il faudra queson coefficient soit nul, et qu’il donne et condition par laquelle on déterminera, la valeur de la constante arbitraire

Cette équation deviendra ainsi

Si les deux points extrêmes de la courbe étaient donnés, les variations de seraient nulles, et les deux équations seraient satisfaites d’elles-mêmes.

Mais, si la question est de trouver la ligne par laquelle le corps partant d’une courbe donnée, et arrivant à une autre courbe donnée, acquiet la plus grande vitesse, nommant, comme plus haut, et les tangentes des angles que les tangentes à ces courbes font avec l’axe aux deux extrémités de la ligne cherchée, on aura, ainsi qu’on l’a vu dans le premier exemple,

et ces équations, étant combinées avec les deux précédentes, donneront

d’où l’on peut conclure que les tangentes aux deux courbes des limites doivent être parallèles entre elles, comme dans la courbe de la plus vite descente.