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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 11.djvu/359

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SECONDE PARTIE. — SECTION IV.

laquelle est évidemment intégrale et dont l’intégrale est

Maintenant, puisque

S

il est évident que, quelques variables qu’on substitue pour la fonction résultante sera nécessairement homogène et de deux dimensions relativement aux différences de ces variables ; donc, par le théorème connu, on aura

Donc l’intégrale trouvée sera simplement

laquelle contient le principe de la conservation des forces vives (sect. III, art. 34).

Si la quantité n’était pas une fonction algébrique[1], on n’aurait pas

et si les quantités contenaient aussi la variable alors

  1. Il faut, pour comprendre ce passage, se rappeler la définition de la fonction On a posé (art. 9)

    puis ensuite

    S

    Pour que soit, suivant l’expression de Lagrange, une fonction algébrique, il faut et il suffit que en soit une, c’est-à-dire que

    soit une différentielle exacte ; si cela n’a pas lieu, la fonction n’existe plus, et il en est de même de fonction algébrique signifie simplement ici fonction, et cette expression ne doit, en aucune façon, être regardée comme opposée à celle de fonction non algébrique. (J. Bertrand.)