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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 11.djvu/474

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NOTES.

c’est-à-dire dans le cas de trois axes rectangulaires entre eux ; ce qui éclaire et confirme notre précédente analyse.

10. On voit aussi, par ces mêmes expressions, que les équations

entraînent les suivantes :

et réciproquement. Si donc on ne demandait que les conditions de l’équilibre entre les forces on pourrait, sans avoir d’erreur à craindre, se contenter de poser les trois équations

Mais si, les forces n’étant point en équilibre entre elles, on demande de les réduire à d’autres dirigées suivant il faudra nécessairement prendre pour les forces équivalentes, non pas mais bien les valeurs de

Et ce que je viens de dire s’applique sans difficulté à un système quelconque de puissances qui agissent sur différents points liés entre eux comme on voudra. Ainsi les équations de l’équilibre données par Lagrange (p. 40 de la 4e édition, art. 12 et suiv.) sont toujours bonnes ; mais les formules données, à la fin de l’article 15, pour l’équivalence de deux systèmes de forces, ne sont exactes que dans le cas de certaines coordonnées.

Nous aurions encore plusieurs choses à dire sur ce point de doctrine ; mais cette discussion est déjà longue, et nous pourrions d’ailleurs, s’il était nécessaire, y revenir dans une autre occasion.


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