Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 12.djvu/200

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
192
MÉCANIQUE ANALYTIQUE.

Ainsi l’angle compris entre deux sommets consécutifs et répondant à une oscillation entière du pendule sera égal à

20. En supposant les angles et très petits du premier ordre, la quantité sera très petite du second, par conséquent l’angle sera aussi très petit du second ordre ; donc, en ne négligeant que les quantités très petites du quatrième ordre, on aura

donc

et sera, aux quantités du quatrième ordre près, le temps de l’oscillation entière.

Si l’on néglige les quantités du second ordre, cette valeur de se réduit à c’est l’expression connue pour la durée des oscillations très petites d’un pendule dont la longueur est et où l’on peut faire mais l’analyse précédente fait voir que cette durée est la même quelles que soient les oscillations, soit qu’elles se fassent dans un plan vertical, soit que le pendule ait en même temps un mouvement de rotation autour de la verticale.

En conservant les quantités du second ordre, on peut simplifier la formule précédente, en mettant pour et leurs valeurs approchées, au quatrième ordre près, et, en négligeant toujours les termes du quatrième ordre, on aura pour la durée des oscillations très petites, au quatrième ordre près, l’expression

21. Lorsque l’angle qui répond au point le plus bas, est nul, le pendule reprend toujours la situation verticale, et les oscillations se font dans le plan vertical ; car, en faisant on voit, par la formule de l’article 17, que l’angle est nul : c’est le cas que l’on considère