Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 12.djvu/325

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
317
SECONDE PARTIE. — SECTION XI.

teur. Ici les particules des surfaces supérieure et inférieure se renouvellent entièrement ; par conséquent, on aura simplement, pour ces deux surfaces, les équations

mais en même temps les deux abscisses et seront données et constantes, en sorte qu’il n’y aura que les deux inconnues et à déterminer en

Soit donc

les deux équations deviendront

d’où, chassant on aura

d’où l’on tire

équation séparée, et qui est intégrable par des arcs de cercle ou des logarithmes.

34. Les solutions précédentes sont conformes à celles que les premiers auteurs auxquels on doit des théories du mouvement des fluides ont trouvées, d’après la supposition que les différentes tranches du fluide conservent exactement leur paralléli\sine en descendant dans le vase. (Voir l’Hydrodynamique de Daniel Bernoulli, l’Hydraulique de Jean Bernoulli, et le Traité des fluides de d’Alembert.) Notre analyse fait voir que cette supposition n’est exacte que lorsque la largeur du