Or on sait que l’expression est celle du cosinus de l’angle formé entre les deux rayons et partant du centre commun de la Terre et dirigés, l’un à la comète, l’autre au Soleil ; de sorte que, si l’on désigne cet angle par on aura
Si donc on a trois observations de la même comète, faites à des intervalles de temps connus, on aura trois systèmes pareils d’équations qui contiendront chacun une nouvelle inconnue et les propriétés de la parabole[1] donneront trois autres équations.
38. Ce qui se présente de plus simple pour cet objet est d’employer la formule donnée dans l’article 25, par laquelle on a le temps que la comète emploie à décrire un arc quelconque, exprimé par la corde de l’arc et par la somme des rayons vecteurs qui aboutissent à ses deux extrémités, et dégagée de tous les éléments de l’orbite ; car les trois intervalles de temps entre les trois observations, prises deux à deux, donneront les trois équations demandées.
Nous marquerons par un trait les lettres qui désignent les quantités analogues dans la seconde observation ; nous aurons ainsi
Pour la corde de l’arc parcouru par la comète, dans l’intervalle des deux observations, il est clair qu’on aura
En substituant pour et pour leurs valeurs, on aura
Or, par les théorèmes connus, l’expression doit repré-
- ↑ C’est-à-dire les propriétés du mouvement parabolique développées plus haut. (J. Bertrand.)