Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 13.djvu/181

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
175
DE LAGRANGE AVEC D’ALEMBERT

beaucoup à vous rétablir et que la Géométrie ne vous perdra pas sitôt mais vous faites très-bien de vous ménager, surtout sur l’article de la Géométrie, et de laisser un peu reposer votre tête. Adieu, mon cher et illustre ami, je vous embrasse de tout mon cœur.

À Monsieur d’Alembert, de l’Académie française,
des Académies des Sciences de Paris (sic), de Berlin, etc., à Paris
.

82.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, ce 13 juillet 1770.

Il serait difficile, mon cher et illustre ami, de publier la pièce d’Euler, parce que l’imprimeur ne voudrait pas, je crois, la vendre séparément je verrai cependant ce qu’il sera possible de faire là-dessus,

rayons Terre-Lune
rayons Terre-Lune

mais en attendant je puis vous donner une idée de la pièce. Soient la Terre et le rayon de l’orbite lunaire, rapportée à l’écliptique. M. Euler cherche d’abord l’équation différentielle de l’orbite par rap-