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88.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, ce 14 février 1771.

Je vous envoie, mon cher et illustre ami, cet Ouvrage de l’abbé Bossut que je vous ai déjà annoncé. Vous y trouverez des recherches utiles et des expériences faites avec soin. C’est moi qui vous l’envoie et non pas l’auteur, qui, entre nous, est un peu blessé de ce que vous ne lui avez pas écrit un mot de remercîment sur quelque autre Ouvrage qu’il vous a envoyé, il y a plusieurs années. Je vous embrasse de tout mon cœur et j’espère avoir bientôt de vos nouvelles.


89.

LAGRANGE À D’ALEMBERT.

À Berlin, ce 4 avril 1771.

Mon cher et illustre ami, depuis ma dernière Lettre, j’ai reçu votre paquet contenant trois exemplaires de la nouvelle édition du Traité des fluides. J’en ai présenté un de votre part à l’Académie, qui m’a chargé de vous en faire ses remercîments. M. Lambert, à qui j’en ai aussi remis un de votre part, m’a donné la Lettre ci-jointe, dans laquelle je ne doute pas qu’il ne vous en témoigne sa vive reconnaissance. La mienne est au-dessus de tout ce que je pourrais vous dire ; elle a atteint son maximum depuis longtemps, en sorte qu’elle n’est plus susceptible d’augmentation. Quoique j’eusse déjà autrefois bien étudié votre excellent Traité des fluides, je l’ai relu avec une nouvelle satisfaction et avec beaucoup de fruit. Mon amour-propre n’a pas été