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DE LAGRANGE AVEC D’ALEMBERT

si les miennes s’y trouvent[1]. Adieu, mon cher et illustre ami ; je vous embrasse de tout mon cœur.

À Monsieur d’Alembert,
de l’Académie française, de celles des Sciences de Paris, Berlin, etc., etc.,
rue Saint-Dominique, vis-à-vis Belle-Chasse, Paris
.

95.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, ce 17 août 1771.

Mon cher et illustre ami, vous recevrez bientôt, ou peut-être aurez-vous déjà reçu, par M. d’Arget, un paquet que je vous envoie. Il contient deux Mémoires de moi, qui doivent paraître dans notre Volume de 1769, et un Mémoire de M. de Condorcet, destiné pour le même Volume. Mon premier Mémoire[2] renferme les démonstrations des théorèmes sur le Calcul intégral que j’ai donnés dans le Volume de 1767, avec d’autres recherches analogues ; le second[3], qui est peu de chose, renferme une démonstration du parallélogramme des forces, qui a du rapport à celle des Mémoires de Turin (t. II), et quelques autres recherches métaphysiques et géométriques sur les principes de la Mécanique.

J’ai reçu les deux Volumes de 1768 et 1769 ; ma tête, qui est toujours faible, ne m’a pas permis de lire avec toute l’application nécessaire les beaux Mémoires que vous y avez insérés. Mais j’en ai pourtant assez lu pour être enchanté de la profondeur et de l’utilité de vos recherches j’ai été surtout très-satisfait de votre Mémoire sur la manière

  1. Elles ne parurent que dans le Volume suivant (t. IX), publié en décembre 1776.
  2. Recherches sur le Calcul intégral, année 1769, p. 73.
  3. Mémoires pour les principes de la Mécanique (ibid., p. 278).